La Victoire du Pêcheur Silencieux

Je n’ai pas cherché à conquérir l’océan. Je suis venu l’écouter. Au début, j’ai pêché avec des mises de 0,5 $—juste assez pour ressentir la marée sans poursuivre le profit. Mon bateau était petit, mon filet plus fin que l’ambition. La mer ne se souciait pas de mes prises ; elle se souciait de son propre rythme. Chaque matin, après le café, j’ai observé la lumière danser sur les flots — pas comme un divertissement, mais comme une poésie. Les vagues n’étaient pas du bruit ; ce were des murmures entre les lancers. J’ai appris que « gagner » ne dépend pas des cotes ou des multiplicateurs — mais de la présence. Quand on arrête d’imposer des résultats, l’océan rend ce qu’on ne savait pas nécessaire : le silence. Mon moment le plus profond ? Regarder un vieux pêcheur sourire en silence après trois échecs — puis ramasser un seul poisson bleu à l’aube. Pas d’acclamations. Pas de hype. Nous appelons cela « pêcher ». Mais ce n’est pas de la pêche — c’est une communion.