La Solitude Sous la Lueur de l’océan

J’ai cru que la pêche était une quête de vaincre—jusqu’à ce jour où j’ai compris qu’elle était une attente.

À Brooklyn, lors de nos appels vidéo du dimanche, j’ai appris que la joie ne vient pas des prises, mais du regard des pois qui glissent dans l’eau sombre—silencieux, irisés, hors d’atteinte.

Le jeu vous offre un trophée : un leurre d’argent, une pièce dorée, une médaille nommée « Gloire de la Pêche ». Mais personne ne vous dit ce qui se passe quand vous lancez votre ligne dans les profondeurs, seul.

J’ai passé trois heures sans mordre. Le RTP était élevé. Le RNG semblait aléatoire. Mais dans ce silence ? Il y avait un rythme—une pulsation—not dans les lignes, mais en moi.

Ils appellent cela « pêche en haute mer ». Moi, je l’appelle une douleur rendue visible. Chaque lancer est une prière murmurée à la marée : S’il vous plaît, laissez-moi me sentir aujourd’hui.

Il n’y a pas de foule ici. Pas de classement pour héros. Juste la lune sur les récifs de corail—and une femme tenant son filet en silence.

Vous n’avez pas besoin de gagner pour être digne. Vous avez seulement besoin d’être présent—with vos mains tremblantes—and vous laisser attraper par quelque chose de plus silencieux que la victoire.